Vivre le double commandement de l’amour – notes de prédication

« Tu aimerasle Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est lepremier commandement et le plus grand. Et voici le deuxième, qui lui est semblable:Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

(Matthieu 22:37-39)

Vivre le,double,commandement de l’amour.
Contexte : Jésus nous apprend ce qu’est le royaume d e dieu. Jesus a guérit, a ressuscité… Dans l’évangile selon Matthieu, chapitre 22,  Jesus utilise des paraboles. Il prend l’image du roi qui marie son fils. A cette réception, tout est prêt mais les invités ne sont pas présents. Ils envoient ses serviteurs chercher des invités. Quand le roi arrive, il croise une personne qui n’est pas habillé pour les noces, il le fait arrêter et expulser. Dans notre tête est ce juste ? En effet la personne n’est prête.  Mais dans la tradition juive, l’hôte donne les vêtements pour les invités. On peut prendre comme exemple les antillais qui offrent les colliers de fleurs. Donc on se demande pourquoi cette personne n’était pas habillée, alors qu’elle pouvait le faire. Jésus utilise cette image pour montrer que c’est Dieu qui pourvoit : cette vision du règne de Dieu ne plait pas aux pharisiens. Pour eux, on doit  y arriver par nos propres efforts. C’est pourquoi ils veulent faire tomber Jésus. Pour eux la seule solution était de suivre à la lettre la loi. Les hérodiens, amis des romains, et donc traîtres pour les juifs, se sentent aussi visés. C’est pourquoi ils parlent de l’impôt à César. Mais Jésus dit qu’il faut payer la part de César.  Aujourd’hui on paie tous des taxes TVA par exemple. Dès qu’on achète, on paie des taxes. Toute sa vie, même lors de sa mort, on paie des taxes. Pourtant quand il faut payer pour Dieu, on murmure.
Arrive ensuite les saduccéens :  il ne croient pas à la résurrection. C’est pourquoi ils posent la question sur : qui est le mari d’une femme si le mari meurt et que la femme se remarie ?
On arrive au passage Matthieu 22 : 37-39. Une nouvelle question piège : quel est le plus grand commandement. Quand on parle de loi à l’époque , on parle des 5 premiers livres de la Bible. Il y a 613 commandements dont : 365 interdictions (comme le nombre de jours dans l’année), et le reste 248 prescriptions positives (le même nombre que les os dans le squelette). On demande à Jesus qu’elle est le plus grand des commandements. La réponse de Jesus : aime le seigneur ton Dieu de tout coeur. Les juifs connaissent ce passage dans issu du livre du Deutéronome. Quand on dit de tout ton coeur : c’est le siège de la décision. Quand Dieu dit donne ton coeur : il dit donne moi tes décisions. Quand la parole de Dieu nous parle d’émotions, sentiments, on parle de reins. Quand Dieu examine le coeur et les reins : c’est les décisions et les sentiments. Être chrétien c’est être décidé.  Exemple dans Jérémie quand on parle de fou : personne sans coeur.
Jesus dit aime ton Dieu de tout ton âme. Psaume 103 : être entier c’est toutes les cellules.
Premier commandement : abandonne  toi totalement à Dieu. Quand le malgache est une personne de coeur c’est les sentiments. Mais Dieu ne parle pas des sentiments. C’est une décision quoi qu’il arrive. C’est une décision à prendre devant le Seigneur. Cette loi n’est pas nouvelle, c’est connu des juifs.
Aimer son prochain : un enseignant à dit fait aux autres ce que tu veux que l’on te fasse. Mais qui est cette personne que je dois aimer. Luc 10 : l’histoire du  samaritain. La vraie question  n’est pas de choisir nos amis, mais on ne choisit pas nos amis : de qui je suis l’ami ? C’est celui qui se présente qui est notre ami. C’est comme dans la famille, dans l’église : on ne définit pas les configurations.
Voilà pourquoi Jean dit : celui qui aime Dieu mais n’aime pas son prochain est un menteur. Comment aimer un dieu invisible alors qu’il n’aime pas son prochain visible. Hérodiens et pharisiens se sont retrouvés car contre Jesus. Ton prochain n’est pas serviteur de Dieu mais ami de Dieu. Il faut aime son prochain avec ces d’offenses et ses diversités.

[Carnet 005] – La tentation

Dans la Bible, (dans l’évangile selon Matthieu 4 : 1 – 11), Jésus est emmené sur des terrains « glissants », où nous pouvons être amenés et nos réactions peuvent donner des directions tout à fait opposés à nos vies.

C’est la tentation sous 3 aspects :

  1. Les besoins quotidiens
  2. L’honneur, la gloire
  3. Le pouvoir

 

Dieu nous donne des armes, dans Ephésiens 6 : 13 – 20 :

  1. Vérité : Parole de Dieu
  2. Justice (droiture)
  3. Annoncer l’Evangile (par sa conduite)
  4. La foi (en Jésus Christ) Hébreux 11 : 1
  5. Le salut : parole du Seigneur  (lire la Bible)
  6. La prière

Source : Le Diable, tentation – comment résister ? – 2003

[Carnet 004] – L’engagement : Moi président…

Le groupe de jeunes malgache, en terme d’organisation,  fonctionne comme une petite association, avec des personnes que l’on élit.
Dans une autre vie j’étais président du groupe de jeunes… Un titre, comme on aime bien s’en donner de nos jours, pour des personnes qui recherchent de la reconnaissance. A l’époque, je voyais le titre de président comme la personne providentielle qui pouvait faire beaucoup de choses. Les présidents de groupe de jeunes avant moi m’avaient fait grandir par leurs façons de faire (plus ou moins bonne avec le recul) mais surtout par leur passion.
Pour ne pas faire comme les autres, j’étais un président qui n’a jamais été élu (par 2 fois). Tout ça pour dire que j’étais premier responsable du groupe de jeunes, non pas par choix mais plutôt par circonstances.
Face aux responsabilités, j’ai rarement vu des jeunes bondir de joie quand on devait se dire : OK on va choisir des responsables. Parce que même si les titres, ça fait classe, un jeune qui regarde un instant la grandeur de la tache à accomplir va naturellement se dire que c’est trop dur.
Avant une élection de responsables, j’avais fais un message sur les profils de personnes qui venaient dans le groupe. Je les avais mis en 4 catégories : Les « Je peux pas », « Je peux pas mais je veux », « Je peux mais je veux pas » et les « je peux et je veux ». A l’époque quand je racontais ce message,  je mettais en avant que nous avions tous des talents et qu’il fallait les montrer. Je mettais un coup de pression aussi, pour dire que c’était un engagement envers les autres jeunes, mais aussi devant Dieu, et que dire oui ou non, c’est dire oui ou non à Dieu. Bref, le bon truc pour te faire sentir mal à l’aise.
Un passage biblique dans la lettre de Paul aux Corinthiens(*) , nous pose la vraie question : As-tu besoin d’un titre pour que l’on voit que tu es disciple de Christ ? Le passage nous dit également que  c’est Dieu qui nous rend capable, qui donne les talents (v5).
J’en ai fais l’expérience. Une seule fois j’ai déclaré que je voulais être président du groupe de jeunes, et…  je n’ai pas été élu. Un excès d’orgueil bien placé, je pense. De nombreuses fois, je n’avais pas envie de m’engager, mais tel Jonas qui fuyait, si Dieu a un plan, si Il décide que tu as un rôle, tu auras un rôle. Son temps n’est pas le tien.
Pour en finir avec le mythe du président : le président n’est pas la personne providentielle, et c’est ça qui fait peur. Parce que dans ce cas tu n’as plus de responsable pour crier dessus. Il te reste toi avec les 4 profils : Les « Je veux pas », « Je peux pas mais je veux », « Je peux mais je veux pas » et les « je peux et je veux ». Ce qui est rassurant pour quelqu’un qui se dit en Christ, c’est que tu ne restes pas seul.
Un pasteur nous racontait sa jeunesse et sa conversion. Il ne savait pas quoi faire au départ. Il est allé voir les responsables. Et il demanda une question : « Que puis-je faire pour aider ? » Quand nous ne voulons pas nous cherchons des excuses. Quand nous voulons, nous cherchons des solutions. La vraie question est : « est ce que je veux ? » car si c’est notre volonté Dieu agira dans ce sens, et même les « je ne peux pas » d’aujourd’hui ne seront plus des obstacles.
Aujourd’hui nous faisons la course pour avoir les bons papiers pour montrer aux autres qui nous sommes, ce que nous faisons (une carte d’identité, un diplôme…). Les règles sont ce qu’elles sont. Il écrit que nous devons respecter nos dirigeants. Mais pour montrer à Dieu qui nous sommes, les titres ne sont pas suffisants. Dieu va regarder parmi les 4 profils, sans les titres. Nous n’avons pas besoin de titre pour être engagé. Parfois il faut un titre pour révéler des personnes. Mais Dieu va regarder au coeur, pour choisir des personnes.
Alors avec ou sans titre, ne fait pas les choses pour faire (uniquement ?) plaisirs aux gens, fais les parce que tu le veux, parce que tu sens que ça fait avancer les choses, parce que tu sens que Dieu t’as mis quelques choses sur ton coeur sur tel ou tel projet. Dieu ne te laisse pas seul pour les choix, il te laisse son Esprit. Avance avec Dieu, ton temps est limité.

Source : Message sur l’engagement – 1999

La musique, la louange, l’Eglise et moi !

L’Eternel vint se tenir près de lui et appela comme les autres fois : « Samuel, Samuel ! » Samuel répondit : « Parle, car ton serviteur écoute. » 1 Samuel 3.10

Je souhaitais vous faire un petit témoignage sur « Comment on en arrive à accompagner le culte le dimanche à l’église à la guitare ? »

Ce n’est pas un don que Dieu m’a donné du jour au lendemain. Je vais vous raconter un peu ma vie. ça a commencé avec le groupe de jeunes, parce que j’ai vu des jeunes jouer de la guitare, ils m’ont donné le goût. Comme ces jeunes qui m’ont montré, aujourd’hui je joue pour essayer de donner goût à d’autres. Même si j’étais sensibilisé à la louange, c’était faire de la musique qui me plaisait.  Il y a 7 ans déjà, j’arrêtais le groupe de jeunes. Pour moi ça a été un pas de foi, car le groupe de jeunes était une partie de ma vie. Durant ces 7 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer des pasteurs et des conducteurs de louange, des techniciens, des musiciens, qui m’ont ouvert les yeux sur l’intérêt de la louange. Je n’ai jamais autant joué que ces dernières années, avec de nombreuses personnes dans des circonstances bien différentes.

Je parle de louange. La musique, le chant c’est de la louange. Mais la louange ça n’est pas que de la musique ou du chant, ou même de la technique. La prédication c’est de la louange. Même installer des chaises avant le culte c’est de la louange. La Bible est le guide de la louange, mais pour faire simple, va voir dans wikipedia. Je soupçonne que ce soit des chrétiens qui aient écrit cette définition.

La louange est le fait de rendre hommage à quelqu’un ou à quelque chose, qu’il soit humain ou divin. La louange se fait de diverses manières, selon les religions ou les coutumes de l’adorateur. Il peut s’agir d’offrandes, de chants ou de danses; l’adorateur le fait dans un acte de reconnaissance à Dieu.

Donc même si la musique, la technique sont des mots barbares pour toi, il te reste la louange. Même ton offrande c’est de la louange. Pour moi, le seul chant de louange que l’on pourrait ne pas chanter fort, c’est celui de l’offrande. C’est pour mieux se concentrer pour remplir le chèque ou faire le bon choix entre donner le billet de 10 ou 20 euros. Je t’invite à donner parce que tu crois dans ce que fait ton église. Je t’invite à donner pour encourager le ministère. Oui, aujourd’hui on peut parler de dimanche de sections de l’église, mais en fait c’est de l’abus de langage. Le dimanche c’est le jour du Seigneur. Je t’invite à donner pour manifester ta reconnaissance à Dieu, parce que c’est un acte de louange.

 

Si je devais retenir deux phrases depuis ces dernières années :

1 – Si tu n’arrives pas amener la louange dans ton salon, ce n’est pas la peine de postuler pour amener la louange dans ton église.

2 – Ton comportement du dimanche devrait être le résultat de ta vie de louange dans la semaine.

 

Nous ne finirons pas tous pasteurs, ou même conducteur de louanges. Mais Dieu a mis des talents en chacun de nous. Pour moi, quand on est chrétien, il y a 2 D qui permettent à Dieu d’agir. D comme Disponible et D comme Disposé. Dieu va nous appeler plusieurs fois. Il va prendre des personnes ordinaires comme toi et moi pour faire des choses extraordinaires. Et comme Samuel, quand Dieu veut nous parler, il n’y aura qu’une réponse à dire : « Parle, car ton serviteur écoute ».

On appelle ça un pas de foi, ou sortir de sa zone de confort. A chaque dimanche, tu as peut être tes petites habitudes. Je te poses la question : Est ce que tu n’es pas capable de plus pour louer ton Seigneur ? N’as-tu pas un rôle différent à jouer ?

[Carnet 002] – 5 vérités à garder à l’esprit pour un jeune (chrétien?)

Le double jeu, l’infidélité, l’hypocrisie, la manipulation… Suivant avec qui nous nous trouvons, nous pouvons devenir des personnes totalement différentes. Et pourtant ce dédoublement (voir plus que dédoublement) d’identités ne joue pas à notre avantage.  Voici 5 vérités qui replace la vie d’un jeune dans son contexte biblique.
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. (Psaume 119.9)
Garder l’idéal d’une vie pure. La lecture de la Bible, si elle n’est pas un rituel mais un vrai temps de reflexion va orienter tes choix, tes décisions. Les versets ne s’apprennent pas par coeur ! C’est à force de les voir, lire, relire, les mettre en contexte qu’ils finissent par rester dans nos coeurs.
Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. (Lamentations 3.27)
Le jeunesse n’est pas facile. Chaque épreuve que tu vas traverser va forger ton caractère. C’est dans la jeunesse que l’on va prendre les habitudes : les bonnes et les mauvaises. Au bout de 10, 15 ans à faire des habitudes, sans remise en question on en arrive à la phrase qui tue toute ambition : on a toujours fait comme ça.
Exhorte de même les jeunes gens à être modérés, te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne (Tite 2.6-7)
Sauf exception, un jeune qui a donné peu dans sa jeunesse, donnera peu en étant adulte. Chaque jeune a un rayonnement dans les situations où il va se trouver. Les réactions que tu vas avoir, va définir  les personnes que tu vas fréquenter.
La force est la gloire des jeunes gens, Et les cheveux blancs sont l’ornement des vieillards. (Proverbes 20.29)
Le jeune doit savoir être altruiste. Les jeunes dépassent très vite les parents dans certains domaines (et pas que physiquement). Ils savent faire les choses. Mais l’écoute des anciens est importante, car cela permet de savoir pourquoi faire les choses.
Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. (Ecclésiaste 11.9)
Vas-y fonce, fais comme tu sens, mais n’oublie pas que Dieu voit ce que tu fais, même en cachette.
La vie est faite de choix. Ne pas faire de choix est déjà un choix.

Extraits – Retraite STK – Juillet 1996

[Carnet 001] – Il y a une vie avant la mort !

Titre original : Le mandat culturel de l’homme selon l’histoire biblique, la révélation de Dieu – Retraite – Juillet 1994
Complété Création et mandat culturel fiche n°3 – EREI – Juillet 2004

life is short : pray more !

Nous ne sommes pas là par hasard. Dieu nous a donné le pouvoir de faire des choses pour lui et en son nom. Pour cela il a créé un environnement, pour pouvoir faire ses choses.  On parle ici de « mandat culturel » : pouvoir et devoir de l’Humanité de vivre dans son milieu.  Au niveau personnel, on pourrait parler de « missionnaire local » ou « ambassadeur ».

1 – C’est Dieu qui nous donne le pouvoir…

Pour les Chrétiens, la Bible est le « livre par excellence », c’est la révélation de Dieu.
Depuis la Genèse  ( la Création, avec le jardin d’Eden  ) à l’apocalypse ( « révélation », nouvelle Jérusalem, Règne de Dieu ) nous avons eut au moins 40 auteurs répartis sur  1500 ans.
En confessant Dieu comme le « créateur du ciel et de la terre », les chrétiens reconnaissent que le monde dans lequel nous vivons n’est pas autonome. Si nous lisons le premier chapitre de la Genèse, nous comprenons que le monde a été créé par Dieu, dès le commencement, mais aussi dans son développement (les 6 jours de Genèse 1.1-27).
Mais le monde a aussi un sens. Un phrase revient sans cesse : « Dieu vit que cela était bon ». Dieu n’a pas créé un univers quelconque. Le monde, tel que Dieu l’a voulu et tel qu’il l’a créé était un monde « bon ». La finalité du monde est révélé tout au long de la Bible : magnifier le Créateur, rendre gloire à Dieu (Ps 19.2, 97.6 ; Es 6.3 ; Rom 11.36)
Cela va se traduire par : désir de vivre, joie de vivre, célébration des beautés du monde au travers des arts, mais aussi par attirance à la consommation des biens (« naturels » ou fruit de la civilisation). Le monde peut devenir un lieu de tentation, une occasion de détournement de la foi. La Bible nous invite à ne pas nous laisser dominer par le monde (lire Marc 4.19).

2 – … pour accomplir

Faisant parti de la création, Dieu a également donné à l’Homme une mission (lire à Genèse 1 à partir du verset 28)

Soyez féconds :

Multipliez, remplissez la Terre, faites des enfants ! C’est pour cela que Dieu a créé un homme et une femme et les mécanismes pour que la procréation puisse avoir lieu.

Dominer la Terre :

Dieu nous a donné la force physique et la créativité pour assujettir la Terre. Cela va nous amener à l’élaboration de science, de techniques, production d’outils, constitution de civilisation.

Cultiver et garder (Gen 2.15) :

Dominer ne signifie pas exploitation outrancière et destruction de l’environnement.
Garder signifie « veiller sur », « conserver », « maintenir » : nous sommes donc responsable par rapport à la création. On parle aujourd’hui d’écologie, pour la création. Mais nous devons veiller également sur la créature, y compris son prochain :  Nous avons une vocation sociale à tenir.
Cultiver veut dire au sens premier « travailler ». De même que l’agriculteur va, par son travail, developper le potentiel de la nature, nous sommes appelés à developper une oeuvre de « Culture ». Celle-ci montrera la position de domination de l’homme, et en même temps un aspect de la sagesse infinie variée de Dieu.

Garder sa vie, car Dieu est vie

Dieu nous a créé pour vivre, et non pour mourir. L’humanité s’est détourné du plan que Dieu avait prévu. L’homme fait, mais ne fait pas bien. Il ne gère pas bien ses ressources (problèmes écologiques ?). Il délaisse son contemporain (fracture sociale ?). Il se laisse dominer par ses cultures (la consommation ?). Aujourd’hui, la vie éloignée de Dieu, centrée sur nous (égocentrisme, égoïste ?) nous fait perdre le sens de la vie : du moment que je me sens bien, tout va bien. Le plus grand danger de la vie est de se fixer un objectif, d’y mettre les moyens pour y arriver (temps, ressources). Réussir… Et se rendre compte que ce n’était pas le bon !
Si Dieu nous a donné un mandat culturel et les moyens de l’accomplir, si nous avons des doutes, la solution est de demander au mandataire (à Dieu) comment le réaliser.
A lire pour approfondir :

Comment ranger sa maison peut se transformer en témoignage vivant

Il y a quelques temps, j’ai utilisé la méthode KonMari (méthode de rangement), pour trier les affaires que nous avions chez nous. Cela nous a fait jeter une dizaine de sacs d’habits. Arrive ensuite le tri des papiers divers et variés. Et parmi ces papiers, de nombreuses notes d’études bibliques, messages, prédications, cours…
Et toi tu fais quoi de toutes ces choses que tu notes dans des enseignements ?
Voici 3 raisons qui m’ont amené à créer un blog qui me sert de carnet de route.

1 – Trier

 C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher.  Matthieu 7:24-25
Bâtir sur le roc !
Toutes ces notes que nous prenons créent les fondations de notre vie. Nous en retenons une certaine partie, et avec le temps, par nos choix nous les appliquons ou pas et cela construit notre façon de vivre. Sans trier nos notes, sans jamais les relire, nos choix se font naturellement : on oublie comme toute chose que l’on ne pratique pas.
En effet, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir et qui, après s’être observé, s’en va et oublie aussitôt comment il était. (Jacques 1.23-24)

2 – Partager.

Ce qui a existé, c’est ce qui existera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (Ecclesiaste 1:9)
Dans le livre « commencer par le pourquoi » de Simon Sinek, dans un passage on parle du test du bus. Le test du bus est une simple métaphore. Si tu te faisais heurter par un bus en sortant dans la rue, est-ce que tout ce que tu souhaitais construire pourra continuer de se développer sans toi aux commandes ? Le test du bus me fait rendre compte que toutes ces notes mourront quand les papiers iront à la poubelle, quand le disque dur de l’ordi va claquer. Comme tu le sais internet se souvient de beaucoup de choses sur toi. Bien souvent on te donne l’impression de subir un système. Le système est comme ça, autant l’utiliser.

3 – Témoigner.

Dans la Bible, le livre des Actes des apôtres au chapitre 1 verset 8 nous dis que nous serons les témoins.
Durant une soirée de louange, un conducteur de louange a rappelé notre rôle de témoin.  Il ne faut pas se tromper de rôle. Nous sommes des témoins. Notre but n’est pas de convaincre mais de rendre témoignage. Mais on ne peut être témoin que de choses que nous vivons. Nous rencontrons des personnes, nous vivons des choses qui sont les conséquences de nos choix. Témoigner c’est raconter ce que nous avons vécu, retenu, avec ses impressions et l’état d’esprit que nous avons à l’instant précis.

Ce qui n’est pas donné est perdu disait Mère Theresa.  Autant partager, au pire ça ne t’apporte rien, au mieux tu gagneras du temps. Ce que tu traverses, d’autres l’ont traversé avant toi. L’expérience des autres permet de les comprendre de se comprendre et de se préparer. Comme on ne peut pas suivre tout le monde, les personnes que nous décidons de suivre nous prépare qu’on le veuille ou non à notre façon dont nous allons donner un sens à notre vie. Au siècle dernier j’aurais pu écrire un livre. Aujourd’hui on peut utiliser un blog.

La méthode QQOQCCP appliquée à la prière

Les personnes qui ont touché un peu à la gestion de projet doivent connaître cette méthode. Bien souvent, nous pratiquons la technique des personnalités multiples  : j’ai ma vie professionnelle, et j’ai ma vie spirituelle, sans faire le lien entre les 2. Pourtant nous devrions avoir une seule façon de vivre où chaque apprentissage serait un élément qui donne du sens à sa vie.
QQOQCCP est l’abréviation d’une méthode utilisée principalement dans la préparation de rapports (de journalistes, d’enquêteurs, etc.) et la gestion de projet.
– Qui ? (gens ou catégories de gens concernés)
– Quoi ? (actions à effectuer)
– Où ? (domaines touchés par le projet, lieux)
– Quand ? (programmation dans le temps)
– Comment ? (moyens, méthodes, etc.)
– Combien ? (quantités, budget)
– Pourquoi ? et/ou Pour quoi ? (motifs et objectifs)
Le but de cette méthode est d’obtenir un ensemble d’informations pour comprendre quelles sont les causes et aspects à traiter, puis de ne rien oublier dans l’exécution.
Afin d’y parvenir, on se base sur des observations, des faits et des informations disponibles ou à recenser.
Un moyen mnémotechnique pour se rappeler cette suite de lettres consiste à changer l’ordre de lettres en CQQCOQP ( » c’est cucul, c’est occupé « ).

– Qui ? (gens ou catégories de gens concernés)

Dieu et moi seul (Matt 6,6), ou Dieu et en groupe (Matt 18,19)

– Quoi ? (actions à effectuer)

L’exemple de base est le « Notre Père » (voir Matthieu 6,9-13)
1- Dans notre prière, il doit y avoir une louange. Quand on loue le Seigneur, on le loue pour ce  qu’Il est : « Nous te louons Seigneur parce que Tu es…. »
« … Tout Puissant. »
« … Amour. »
« … Juste. »  (cf Ps 139)
Les attributs de Dieu : omniprésent, omnipotent, omniscient
2- Nous remercions le Seigneur pour ce qu’il a fait dans nos vies : « Merci parce que… », et surtout à cause de Jésus-Christ.
« Que notre vie soit une vie de reconnaissance :
pour ce qu’il fait pour nous dans la journée.
Pour toute occasions    (cf Rom 8.28)
Il faut savoir que toute chose concourt au bien (Jérémie 29,11)
3- Demander pardon
4- Enfin on peut demander à Dieu ce que l’on veut.
Il faut savoir que la prière peut être une lutte.

– Où ? (domaines touchés par le projet, lieux)

Dans nos vies, Dieu doit être le maître de tout. Nous sommes invités à tout abandonner à Dieu (Philippiens 3,8). Cela va nous donner une attitude nouvelle, une nouvelle perspective sur la vie. Nous développons d’autres manières de bâtir nos projets, de réagir aux épreuves, de considérer nos échecs, d’envisager notre vie, nos amours, notre mort, notre destinée éternelle.(*)
(*) message rajouté, non écrit dans le message d’origine 

– Quand ? (programmation dans le temps)

A la question quand ? : tout le temps.
Matthieu 6.6 nous propose le début de la journée.
Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra [ouvertement].

– Comment ? (moyens, méthodes, etc.)

A la question Comment ?: en communion (cf acte 2.42 )

– Combien ? (quantités, budget)

1 Thessaloniciens: 5.17 Priez sans cesse.
Bien souvent nous trouvons des excuses pour ne pas de prier. A lire : 3 fausses raisons qui nous empêchent de prier (lire 3 fausses raisons de ne pas prier)(*)
(*) message rajouté, non écrit dans le message d’origine 

– Pourquoi ? et/ou Pour quoi ? (motifs et objectifs)

Les jeunes ont définit la prière comme un moment de recueillement, une façon de communiquer avec Dieu, un dialogue, un temps de partage, un moyen pour remercier Dieu.
C’est également un moment pour demander, parler de sa vie, un moment de soulagement où l’on remet nos fardeaux.

Animation biblique – Pasteur Fafa – groupe de jeunes STK – mars 1999

La méthodologie ne fera pas la connexion à elle seule. Connecter avec Dieu passera par une decision de coeur. Le risque est de tomber dans le rituel qui n’est pas la finalité de la prière.

3 fausses raisons qui nous empêchent de prier

Extrait du message Comment prier, y’a-t-il une méthode pour prier, y’a-t-il des formules obligatoires et des formules de politesse etc. – Rija – Decembre 2005

1. Je n’ai pas le temps de prier, car ma vie est déjà très occupée. 

C’est pour beaucoup d’entre nous une grande difficulté. Cependant, quand on dit « Je n’ai pas le temps de faire ceci », cela veut dire que lorsque l’on a fait toutes les choses que l’on juge importantes, il ne nous reste plus de temps. C’est donc une hiérarchie de valeur. Si on n’a pas le temps de prier, c’est que l’on considère que c’est moins important que nos autres activités. […] Quand on a un vrai problème, on panique et on essaie toujours de trouver quelques petits arrangements. On bricole par ci on bricole par là. On a un problème financier, et on essaie de boucher tous les petits trous par un petit jonglage financier. Un petit mensonge ici et là. Mais c’est toujours reculer pour mieux sauter. Alors que Dieu nous a donné la solution il y a 2000 ans. T’as un problème, tu pries, t’as plus de problème. Alors la prochaine fois que tu te diras : «Je n’ai pas le temps de prier, car ma vie est déjà très occupée ». Dis-toi d’abord, la prière, c’est peut être la solution à mes problèmes.

2. Je n’arrive pas à me recueillir car il y a toujours des distractions. 

Dieu connaît notre faiblesse et il est sensible à notre bonne volonté. Lorsque nous prions, il faut qu’on se rappelle que le Saint Esprit habite en nous, que nous ne sommes pas seuls, qu’Il prie en nous. Nous pouvons nous offrir à Dieu tel que nous sommes avec nos distractions. Dieu nous préfère distrait qu’absent.

3. Je ne sais pas quoi dire quand je vais prier.

Deux choses. D’abord, tu sais que Dieu connaît tes souffrances avant que tu ne le lui dises, Il connaît tes désirs avant que tu ne le lui dises. Quand tu ne sais pas quoi dire, il est aussi bon de rester dans le recueillement en silence devant Dieu qui accueille notre présence simple et généreuse. La prière n’est pas forcément exprimée par des mots et des phrases, elle est aussi disposition d’esprit et de cœur. Tu prends un coin, tu penses à ta vie, à tes erreurs et à tes espoirs, tu reconnais tes errements, et dieu t’a déjà entendu.

L’autre chose, c’est qu’il y a des prières qui tiennent sur une ou deux phrases, mais qui veulent tout dire parce qu’ils expriment la souffrance du cœur. On n’arrête pas d’insister quand on fait des tours de prière, on vous dit : une phrase suffit. Parce que vraiment une phrase suffit lorsque tout le reste est déjà gravé dans ton cœur. N’oublies pas que dieu ne pèse pas tes mots, Il pèse nos cœurs. Jésus lui-même a fait beaucoup de prières qui tenaient sur uns ou deux mots. Une des ses plus célèbres prières c’est lorsqu’il était à Gethsémani, quand il a prié en disant : « Père éloigne de moi cette coupe, mais que ce soit ta volonté qui est faite et non la mienne ». C’est que deux phrases, mais Il était en sueur en ayant dit ces phrases.

 

 

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Romain 8 : 28

La prière cohérente

Extrait du message Comment prier, y’a-t-il une méthode pour prier, y’a-t-il des formules obligatoires et des formules de politesse etc. – Rija – Decembre 2005

Dans le livre de Matthieu chapitre 6 , verset 1 à 15, Jésus nous parle de la prière.

Quand tu pries, parle juste avec ton cœur, avec des mots d’enfants. Pèse les mots que tu dis à Dieu, que chaque mot que tu dis ait un sens dans ta vie. Un auteur anonyme a fait ce commentaire sur le « NOTRE PERE ». Il dit :

Je ne peux pas dire «notre» si je vis seulement pour moi-même dans un comportement spirituel scellé. 

Je ne peux pas dire «Père» si je n’entreprend pas chaque journée en agissant comme son enfant. 

Je ne peux pas dire «qui est aux cieux» si je n’y amasse pas aucun trésor. 

Je ne peux pas dire «que ton nom soit sanctifié» si je ne poursuis pas la sainteté. 

Je ne peux pas dire «que ton règne vienne» si je ne fais pas tout en mon pouvoir pour hâter ce jour merveilleux. 

Je ne peux pas dire «que ta volonté soit faite» si je désobéis à sa Parole. 

Je ne peux pas dire «sur la terre comme au ciel» si je ne le sers pas ici, maintenant. 

Je ne peux pas dire «donne-nous notre pain quotidien» si je suis malhonnête ou je magasine « sous la table ». 

Je ne peux pas dire «pardonne-moi mes offenses» si j’en veux à quelqu’un. 

Je ne peux pas dire «ne nous soumets pas en tentation» si je me place sur son chemin. 

Je ne peux pas dire «délivre-nous du mal» si je revêts pas toute l’armure de Dieu. 

Je ne peux pas dire «à toi soit le règne» si je ne donne pas au Roi la loyauté qui lui est due en tant que fidèle sujet. 

Je ne peux pas lui attribuer «la puissance» si j’ai peur de ce que les hommes peuvent faire. 

Je ne peux pas lui donner «la gloire» si je recherche l’honneur juste pour moi-même. 

Je ne peux pas dire «aux siècles des siècles» si l’horizon de ma vie est complètement lié par les choses temporelles.